Par Eric L.
Les Tuamotu sont un vaste archipel constitué de 77 atolls. Il se trouve à environ 500 kilomètres au nord-est de Tahiti, l’île principale de la Polynésie française. Ces atolls sont connus pour leurs plages de sable blanc, leurs lagons turquoise et leur riche biodiversité marine.
C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à Vos Rêves de m’organiser un circuit sur 3 de ces atolls. Amateur de plongée sous-marine, je suis passé d’île en île pour découvrir les fonds marins.
Mes journées étaient rythmées par les plongées.
Le réveil est toujours matinal car le soleil se lève tôt et se couche assez tôt.
Ce matin là n’a pas dérogé à la règle. À 07 :00, j’étais au petit déjeuner. La terrasse offre une magnifique vue sur la passe. C’est un spectacle reposant. A cette heure matinale, il y a peu de bruit tout autour.

Le club de plongée jouxte l’hôtel. À 08 :00, un petit bateau nous emmène sur notre lieu de plongée. Nous sommes quatre à plonger avec Claude, notre moniteur. Nous ferons une plongée peu profonde car il y a un deux jeunes mariés qui n’ont que le niveau 1 et peu de plongées à leur actif. Mais ça n’est vraiment pas un problème. La visibilité est excellente. L’eau n’est pas chargée en particules de plancton.
On se croirait dans un aquarium. Il y a énormément de poissons tropicaux de toutes les couleurs. On ne sait où donner de la tête. L’eau est chaude : 27 degrés à 20 mètres de profondeur. Jamais en Méditerranée on atteint un tel confort. Dans ces conditions, on ne voit pas le temps passer, pourtant la plongée a duré 53 minutes.
Le bateau nous emmène un peu plus loin et nous descendons sur un tout petit motu totalement sauvage. Il faut attendre 1 heure entre deux plongées consécutives. C’est plus agréable de le faire sur la terre ferme que sur le bateau, surtout si on est sujet au mal de mer. Le capitaine, véritable polynésien avec quelques tatouages tribaux, nous explique que ce motu appartient à son oncle. C’est une longue lame de sable. Au milieu il y a une table de jardin en plastic et plusieurs chaises. Elles semblent avoir bien vécu. Il fait régulièrement la pause entre deux plongées en ce lieu mais il vient parfois pique-niquer avec sa famille.
Quelques sternes nichent sur le motu. Il faut faire attention où on met les pieds car les sternes pondent à même le sol, sans vraiment faire un nid.

Avant de repartir, le capitaine nous réunit tous au bord de l’eau. Il tape du plat de la main sur la surface. Très rapidement quelques jeunes requins de lagon à pointe noire s’approchent de nous.
Le capitaine sort de sa glacières quelques têtes de poissons et quelques carcasses. Il les jette aux requins. Ceux-ci se précipitent pour profiter de ce repas gratuit.
Nous remontons à bord du bateau. 15 minutes plus tard, nous arrivons sur le nouveau site de plongée. Nouvelle mise à l’eau et nous sommes repartis pour 51 minutes de découverte et de plaisir. Les coraux étaient plus nombreux et moins abimés que sur le premier site. Certains avaient de belles couleurs roses, violettes… Les poissons étaient aussi nombreux qu’une heure plus tôt. On a vu quelques requins à pointe noire.

Le temps de regagner le club, de ranger le matériel, de retourner à ma chambre, il est midi. Après avoir déposé mes affaires dans la chambre, pris une douche pour me dessaler, il est temps de partir chercher une gargote où déjeuner. A Tahiti il y a les roulottes, qui sont des camions restaurants. Il n’y a pas l’équivalent aux Tuamotu. Mais il y a de très nombreuses petites structures qui proposent de la restauration rapide. J’ai régulièrement mangé des filets de poisson grillés avec des frites (ou du riz).
Il est important de se reposer après la plongée. Donc je trouve un transat sur la plage de l’hôtel et je somnole au soleil. Sur le coté de l’hôtel démarre le lagon de sable blanc. Je m’y baigne avec plaisir.
L’eau est claire. Le sable ne fait pas mal sous les pieds sauf si vous marchez sur un morceau de corail cassé.
En fin d’après-midi je me promène et je cherche toujours des emplacements où profiter du soleil couchant. Je n’ai pas assisté à des couchers de soleil flamboyants mais le ciel se teintait toujours de couleurs chaudes.
Toutes mes journées ont respecté ce rythme. Evidemment, les journées de transition étaient un peu différentes puisqu’il fallait prendre un vol intérieur pour changer d’île. Mais il suffit d’arriver une heure avant le décollage à l’aéroport. Ce sont des petits avions qui ne volent pas en altitude. En moyenne il ne faut pas avoir plongé dans les 12 heures qui précèdent le vol. C’est beaucoup moins que sur un vol long-courrier. Chaque atoll propose son lot d’excursions pour aller voir des oiseaux, un lagon bleu sauvage, une plage de sable rose, une île aux récifs, du snorkeling sur un récif coralien peu profond…