UNE JOURNÉE À FAKARAVA

Par Brigitte B.

Arrivée de métropole il y a 48 heures, les effets du décalage horaires sont encore bien présents. Par conséquent, le réveil a été très matinal.

L’hôtel que l’agence Vos Rêves a réservé, est situé sur une plage tranquille, côté lagon. Il est situé à 2 km de Rotoava. Hier j’ai pris un vélo que l’hôtel prête à ses clients et je suis allée jusqu’au village. Il y a 850 habitants sur l’île. Autant dire que j’ai vite fait le tour du village.

Ce matin je me suis installée sur la terrasse. J’ai pris mon petit déjeuner face au lagon. La mer était incroyablement calme. Tout était paisible et appelait à la sérénité.

À 8 :00, j’ai rendez-vous au club de plongée pour effectuer deux plongées consécutives. Le club est situé à 200 mètres de l’hôtel par la plage. C’est une toute petite structure. C’est Julien qui l’a fondé il y a quelques années. C’est lui qui encadre les plongées. En son absence, c’est Moana qui accueille les plongeurs et organise les sorties en mer.

À 7 :45, j’étais au club. Il y avait un jeune couple d’australiens qui venait plonger également. J’ai été surprise qu’on m’équipe avec un bloc acier de 15 litres. En compensation, Julien ne m’a donné qu’un kilo de plomb. Pas besoin de ceinture. Je l’ai glissé dans une poche du gilet.

Le plus difficile, ça a été de porter le bloc jusqu’au bateau. La petite jetée en bois qui avance sur le lagon, m’a paru interminable. Heureusement que dans l’eau, on est porté. Une fois le matériel et les plongeurs à bord, le capitaine a pris la direction de la passe nord.

La première plongée s’est passée sur le plateau puis dans le canyon d’Alibaba. Arrivés sur le site, tout le monde s’est équipé. Vient le moment de la bascule arrière. Assise sur le boudin au bord du zodiac, au signal de Julien, on se laisse aller en arrière. Vient l’instant du choc et l’eau m’enveloppe. Je remonte à la surface. Tout le monde est là. Julien baisse son pouce. C’est le signal du départ.  Je vide mon stabilisateur et je m’enfonce doucement dans le bleu. L’eau est transparente. J’équilibre mes oreilles et je descends doucement. Un coup d’œil sur mon ordinateur : 7 mètres. Je regarde autour de moi. Il y a des centaines de petits poissons en pleine eau. Le fond est à une dizaine mètres encore. Mais l’eau est si claire, qu’il semble à portée de main.

Et soudain, j’aperçois un premier requin. Un requin gris.

Il se dirige vers le bord du plateau, puis plonge dans la faille. Julien nous fait signe de descendre sur le fond et de nous approcher du bord du tombant. Et là, je découvre un spectacle incroyable. Une centaine de requins patrouille dans la passe. Il y a des requins gris et des requins à pointe blanche. Certains se laissent porter par le courant sortant. Ils filent sans un battement de nageoires. Ceux qui remontent le courant le font tout aussi facilement. C’est incroyable. Après avoir profité du spectacle pendant une dizaine de minutes, Julien nous donne le signal du départ. On s’éloigne du tombant et on poursuit notre exploration. On croise des bancs de perches pagaie, de poissons soldats, de demoiselles. Il y a de belles patates de corail sur le fond du canyon d’Alibaba. Ils semblent en bonne santé. Toutes sortes de poissons tropicaux nagent au milieu des coraux.

Et ils sont bruyants ! De nombreux poissons perroquets croquent le corail à pleines dents. Les balistes en font autant. Plus de 40 minutes ont passé. Il est temps de remonter. Arrivés à 6 mètres, on fait un palier de sécurité. Puis vient le moment de regagner la surface. Je gonfle mon gilet. J’abaisse mon masque. Je me passe un peu d’eau sur le visage. Le bateau s’approche déjà pour nous récupérer.

Sur le bateau, on équipe tout de suite le deuxième bloc. On doit patienter une heure à bord avant de repartir pour une seconde exploration. J’en profite pour boire un thé, manger quelques morceaux de noix de coco.

Le moment venu, nous nous remettons à l’eau au-dessus du plateau de Tapete. Il y a davantage de courant et l’eau est un peu plus chargée en particules. Il y a toujours des milliers de petits poissons. Les poissons papillons sont souvent par deux. On verra aussi quelques murènes dans leur trou. Sous un petit surplomb, un requin nourrice se reposait tranquillement. Je reconnais quelques espèces ou plutôt leurs familles. Il y a des poissons anges, des papillons, des chirurgiens, des balistes. Aux points de nettoyage, quelques petits labres débarrassent les poissons de leurs parasites. Ils n’hésitent pas à entrer dans la bouche ou dans les ouïes des candidats au toilettage. Par moment on croirait plonger dans un véritable aquarium. La deuxième plongée a été moins profonde que la première. On est descendu à 28 mètres. 53 minutes plus tard, nous refaisions surface.

À 13 :00, je suis rentrée à l’hôtel. Je n’avais pas bien faim (comme toujours après la plongée). Je me suis contentée d’une barre de céréale. Après quoi je me suis allongée un moment sur le lit. Je pensais lire un moment mais j’ai fait une petite sieste.

Vers 15 :00, je me suis rendu sur la plage pour profiter des transats et du soleil.

Le soleil se couche assez tôt. Vers 18 :15, il descend derrière l’horizon.

À 19 :00, je me suis rendu à la salle de restaurant. Il y avait un petit buffet avec quelques salades, du poisson cru, des poissons grillés, du poulet, des pâtes. Le poisson était vraiment délicieux. Le dessert était un peu triste, du flanc au lait de coco.

À 21 :00, j’étais couchée après cette superbe journée qui m’a permis de voir de superbe chose tels que ce moment dans lequel je me croyais comme dans un aquarium et que je veux vous partagés en vidéo.